Que faire quand notre coin de paradis est en danger. C'est simple, il faut s'en trouver un autre. C'est pour cela que je range mes affaires et que j'attends le retour d'Axel. Enfin, en parlant d'affaires, je n'ai pas grand-chose à prendre avec moi. Si ce n'est qu'un sac à dos avec quelques vivres et un fond d'une bouteille d'eau. Je suis triste de devoir partir, mais à l'extérieur, ça grouille de zombies et tôt ou tard, ils pénètrent et alors, je ne sais pas si j'arriverai à résister à leur attaque. Je ne suis pas faible et je sais me défendre, ce n'est pas ça qui pose un problème, c'est le fait que je serais capable de me jeter sur un de ses monstres s'il attaquait mon meilleur ami et je sais que lui en ferais autant. En un mot, on se protégerait mutuellement. Ce qui nous donnent une force incroyable ! Seulement, ils sont bien trop nombreux pour nous deux. Ce serait inutile de se mettre en danger. J'ai donc écouté Axel quand il m'a proposé de trouver un autre endroit.
Je ne m'entendais pas à ce qu'il me demande d'attendre là son retour. Je m'inquiétais quand il n'est pas là. Je dois en conséquence m'occuper pour ne pas me morfondre. J'ai confiance en lui, je sais qu'il reviendra. Actuellement, je ne cours aucun danger et de prime, il s'en est assuré.
Puisque je dois l'attendre, j'ai décidé de fouiller un peu l'endroit où l'on avait trouvé un petit refuge. Je sens une larme sur ma joue en pensant au moment que j'ai partagé avec lui dans ce lieu. Je garde de bons souvenirs, maigres tout. J'ai partagé des repas, des nuits, des conversations, une partie de mes sentiments, bien que je n'aie toujours avoué que je suis amoureuse de lui. Je compte bien lui dire, mais pas encore maintenant. Un jour, c'est certain, je lui dirai.
Je me dis qu'il est temps de me changer, j'ai toujours ma robe de marié sur moi. Je n'ai pas eu le temps de me changé avec tout ça. Ce n'est pas comme s'il y avait des vêtements à tous les coins. C'est dangereux de faire ses emplettes ces jours si. Je sais que nous avons tout fouillé, peut-être avons-nous raté un truc. En tout cas, je promets de faire attention dans mes recherches. Je continue ma fouille et au bout de quelques minutes, je finis par tomber sur la porte des toilettes. Je sais qu'il n'y a rien, mais par sécurité, je pose mon oreille sur celle-ci afin d'attendre le moindre bruit. On n'est jamais assez prudent. Je n'entends rien. Délicatement, je pose ma main sur la clinche et l'ouvre tout en douceur. Il me faut temps pour que je m'habitue à l'éclairage de la pièce. Les murs sont de couleur blanche, sur la gauche de la porte se trouve les éviers, il y en a trois. Un grand miroir au-dessus de ceux-ci. À droite, se trouve les toilettes, sépare par des blanches en bois de couleur blanche également. Toutes les toilettes ont une porte pour avoir un peu t'intimidé. Le sol est recouvert d'un carrelage blanc. Je ris nerveusement en pensant à la personne qui a créé ce lieu. Il devait aimer le blanc, ou bien ce n'était pas facilité. Je peux percevoir de vieux posters qui donnent une touche de couleur aux toilettes.
Je me dirige vers les éviers et comme je m'y attendais, il y a toujours de l'eau. Je dois avouer que cela nous a beaucoup aidé, notamment pour ma toilette et remplir nos bouteilles. Du coup, je dépose mon sac que j'ai pris avec moi et y sort la bouteille d'eau presque vide et je la remplis. Ainsi, j'aurais de l'eau pour le voyage. profite pour retourner vers l'autre pièce où nous dormions et je prends une seconde bouteille vide que je décide de remplir également. Je retourne donc vers les toilettes et remplis la seconde bouteille. Je suis assez contente de moi. Je les dispose ensuite dans mon sac. Je finis par me faire une petite toilette et puis je dois reconnaître que l'eau sur mon visage calme un peu mon inquiétude. Je déchire un morceau de ma robe afin qu'elle ne soit plus longue et que cela ne donne plus l'impression d'être une robe de marier. J'aurais dû y pensez avant.
Au moment où je reviens dans la pièce de vie. Axel est de retours et m'explique qu'il est temps de partis. Sans aucune hésitation, je le suis tout en prenant avec moi mon sac à dos. Pendant la route, je restais près de lui. J'admirais en silence son beau visage. Un sourire sur mes lèvres alors qu'il avançait guitare sur le dos et batte de baseball dans une main et couteau dans l'autre. Pour ma part, j'avais juste un couteau dans ma main droite. Même si souvent mes yeux était posé sur lui, je ne manquais pas d'observer les alentours. Les dangers sont généralement là où on ne les voit pas. Il faut toujours être prudent. Je l'entends me dire de rester près de lui.
- Promis, mais toi fait attention... </div>
Lui dis-je
J'adore quand il me protège de la sorte. Seulement, j'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose. J'aimerais tellement avancer main dans la main comme si les monstres n'existaient pas. C'est un luxe que je n'ai pas. Je me contente de l'admirer tout simplement sans pour autant m'attirer des menaces. Je sens bien qu'il est inquiet et qu'il met tout en œuvre pour que nous arrivions en vie au rendez-vous.
Au bout de quelque heures, nous arrivons à destination. Je peux apercevoir au loin de silhouette. Ce sont deux hommes, certainement ceux qui vont nous aider à trouver un endroit plus sûr. Bien que l'un des deux soit armé, ce qui en sommes est compréhensible. Il finit par nous adresser la parole. Je rougis aux paroles de l'homme alors qu'Axel a celui-ci, je me sens un peu triste de l'entendre dire que nous ne sommes pas un couple. C'est vrai, seulement, j'aimerais que ce soit le cas. Ce n'est pas le moment, de penser à cela. J'essaye de cacher mon trouble et répond à mon tour.
- En fait, Axel est mon meilleur ami...
Lui dis-je avec un peu de tristesse dans la voix. Je rêve ou j'ai vu Axel rougir ? Serait-il aussi troublé que moi ? Je tirerais cela au clair un peu plus tard pour le moment, il faut s'occuper de notre rendez-vous.
Quand il a parlé de lune de miel. Fessait-il allusion à la robe de marier que je porte ? Ce vrai que tout le monde n'en porte pas lorsque vie dans un monde apocalyptique. Je me dis qu'il le demande, je lui répondrai seulement que j'ai n'ai plus de maris.