[Gabriel Jensdóttir - Beauty of the night - Don't call me angel ]

Je suis une enfant de l’Islande, j’ai besoin de la nature, la respecte énormément et la vénère. Enfant, mes parents, nous ont raconté à mes sœurs et moi-même, les histoires sur le Peuple caché, les Huldufölk. Depuis notre enfance, nous faisons des offrandes aux Huldufölk. Si beaucoup d’adultes n’y croient plus, c’est loin d’être le cas pour notre famille. Certains parlent de destin ou de karma, pour moi tout vient du peuple caché. Nos bonnes actions nous protègent. Les mauvaises nous les paieront un jour ou l’autre. Par contre, je pense qu’il faut que nos actes soient sincères. Je ne suis pas fanatique. J’ai mes croyances voilà tout. Ce sont peut-être des croyances païennes, mais ce sont les miennes. Je crois qu’il y a quelque chose de grand qui nous entoure et nous protège ou nous punis et pour moi ce sont eux. Je ne parle pas de mes croyances avec tout le monde. En fait, j’en parle avec ceux qui abordent le sujet du peuple caché et qui y croient. Je ne renie pas mes croyances, si quelqu’un n’y croit pas. Chacun croit en ce qu’il veut et moi je crois en eux. Je crois aussi que les Aurores Boréales ne sont pas de simples phénomènes chimiques ou physiques mais des phénomènes magiques, étranges et mystérieux. J’aime tout ce qui est mystérieux, paranormal ou même occulte. Ça me fascine. Elles me fascinent ! Elle me transporte dans un autre monde & me font ressentir des choses indescriptibles. J’ai beau connaître ça depuis mon enfance, je ne m’en lasserais jamais. Lorsque j’assiste à un tel phénomène, je suis totalement déconnectée. Présente physiquement, mais à mille lieu de mon enveloppe terrestre.

Je suis fille de Alice et Jen Gunnarson, cadette d’une famille de 3 enfants, que des filles pour le bonheur de mon père qui nous appelle ses joyaux. Si je n’étais pas très proche de ma mère j’ai fini par l’être avec le temps et sa maladie se faisant. Maman a été victime de la maladie d'Alzheimer précoce. Pour elle qui était un grand professeur d’université réputée, ce fut une épreuve très difficile. Sa première crise ayant eu lieu en plein cours.

J’étais une fille assez sage jusqu’à mon adolescence, où les choses ont quelque peu dérapé. Cadette de la famille je ne trouvais pas ma place dans la vie… Fille de… Soeur de… Mais jamais reconnu en tant qu’être à part entière. Alors pendant un temps, une assez longue période je dirais même, j’ai fais des choses peu recommandable et même inavouable. Des choses que seul mon carnet, et les intéressés savent, mais que je vais partager en partie avec vous aujourd(hui. En partie car nous n’avons guère le temps de parler de tout.

J’ai été une fille qui a souffert de bien des choses, car en plus de ne pas me trouver à ma place, je ne me sentais pas bien dans ma peau. Toujours à la recherche de mon moi, j’ai mis longtemps à devenir qui je suis au fond. Qui je suis et qui j’aurais pu être a été ma force dans mon travail, mais pour se faire, je suis passé par bien des phases. Des phases bien particulières pour certaines, mais je n’en regrette aucune car elles m’ont rendu celle que je suis, et ont gravé en moi des souvenirs indélébiles, en espérant ne pas avoir hérité de la maladie de ma mère.

À l'école, j’étais assidue et sage, jusqu'à ce que je fasse la rencontre de James M. James qui était le meilleur ami de mon meilleur ami. Ce garçon était notre confident. Seulement si j’ai été moi aussi confidente, je ne me suis jamais amusée, contrairement à lui, à user de nos confidences pour nous faire tourner en bourrique. Même s’il faut l’avouer, son intention était bonne puisqu’il ne voulait que provoquer en nous, la bonne chose à faire ou dire.
Mais parfois dans la vie on n'est pas prêt à faire ou dire certaines choses quand il le faudrait et les choses nous échappent. Si tel a été le cas pour moi dans certaines sphères de ma vie, en revanche James m’a aidé à comprendre qui j’étais. Grâce à lui j’ai vécu des expériences que je n’aurais aucunement vécu sans lui. Il a été celui qui m’a encouragé dans bien des aventures. Certaines que je ne recommande pas, mais avec lui tout c’est bien passer pour moi, étant avec une personne certes folle, mais bienveillante. Avec lui j’ai vécu une aventure de dingue, qui a commencé par une soirée entre amis en pleine nature et qui s’est finie en Europe dans une chambre d'hôtel devant des disney mangeant des sucreries à gogo tels deux enfant surexcités et hyper heureux. Au passage il a été question de pilules magiques, d’alcool de défit, et d’un voyage plus que imprévu en avion.

Par chance, Sorën nous a couverts, et par chance c’était pendant les vacances. Mais au vue de notre état cela aurait pu être pendant les cours, puisque tout à commencé pendant une de nos soirée comme il y en a eu tant d’autre durant nos week end d’adoléscent. Ce sont les années les plus folle de ma vie et je n’ai aucun regret.

Grâce à mes amis j’ai osé tenter bien des choses, j’ai osé me lancer des défis, osant tester tout ou du moins beaucoup de choses. Des possibles voies professionnelles, mais aussi des styles vestimentaire ou personnel.

Car oui bien longtemps, je n’ai pas été en accord avec moi-même. Si mes sœurs étaient très féminines, moi je me suis longtemps cherchée. Comment vous expliquer? Lorsque j’avais ces belles coiffure ou toilette féminine je ne me sentais pas moi-même. J’ai réalisé avec le temps que pour moi c’était comme entrer dans un personnage et jouer un rôle qui n'était pas le mien. Je ne suis pas de celles qui sont très féminines avec de longs ongles vernis, des coiffures interminables, des tenues inconfortables, qui portent des collants, des escarpins et j’en passe. Mais avec le temps j’ai appris et compris que ces accoutrements pouvaient m’ouvrir des bien des portes.

Grâce à James j’ai aussi compris que je n’aimais pas les garçons. Le pauvre a tenté de bien des façons de me faire sienne. Et si ces baisers auraient pu me faire tourner la tête et si l’on aimait jouer ensemble, il ne m’a jamais attiré. J’ai essayé bien des fois de rentrer dans les rangs de la “normalité” mais je ne suis pas faite pour ça. Non, ce sont les courbes féminines qui font battre mon coeur. Mais attention je ne m'arrête pas au physique c'est plus profond que ça. Il faut qu'il y ait une certaine connexion entre nous. Une certaine alchimie.

Malheureusement beaucoup ne l'ont pas compris. Certaines personnes ne prenant pas un non, pour un simple non. Ils ont pris mon non, comme un rejet. Sans me prendre en considération. Ils ont préféré raconter leurs aventures fictives avec moi ou encore raconter que je change de fille comme de tenues et les jettent comme de vulgaires kleenex. Ça a joué contre moi et pas uniquement dans mes relations amoureuses hypothétiques. Là où le bas blesse, c’est que certains que j’aurais aimé connaître et avec qui j’aurais aimé avoir une relation m'ont repoussé. Je sais très bien que ces gens ne valent pas la peine, mais ç'a été éprouvant d’être jugé pour une chose que je n'ai pas faite. Ces rumeurs m'ont longtemps pourries la vie. Avec le temps, j'ai appris à faire avec. J’aime penser que les personnes qui doivent rentrer dans ma vie le feront sans tenir compte des rumeurs, des « on dit ». Ça me prouvera leurs valeurs et leur sincérité. Si j'ai longtemps été malheureuse en amour j'ai eu la chance d'être heureuse professionnellement le temps venu.

Car oui j’ai fini par découvrir que j’étais destinée à deux choses. Je hack comme personne et j’ai attiré l'attention de la police internationale, interpellée par mes aptitudes. Pendant ma formation dans la police je me suis découverte des talents cachés, Je me bats comme peu, ayant pu profiter de l’un des meilleurs entraînements au monde et je sais jouer la comédie. Ma force dans mon travail, le fait d'être une femme qui l'aurait cru n'est ce pas?! J'ai appris comment m'en faire un atout et ai apprivoisé cette part de moi-même, car on ne se méfie mois d'une belle femme, et sinon on est invisible. Dans mon domaine d'activité se fondre dans le décore, passé même pour une idiote, ça peut s'avérer très utile. On met 7 seconde de plus à se méfier d'une femme que d'un homme, ça a ses avantage, surtout dans un domaine comme le mien, croyez moi. Ainsi en 2012 je suis devenue l'une des plus jeunes recrues d'interpole.

5 ans plus tard, une des enquêtes d'interpole m'emmenait ici sur l'île de Fallen.
Lorsque j'ai reçu l'ordre de mission, le nom de l'île résonnait en moi. C'est ainsi qu'en échangeant avec mon père, ce nom prit un sens, puisque qu'apparemment l'île était reliée à ma famille maternelle. C'est alors que, prononçant un prénom, cela ravivait des souvenirs à ma mère. Ma mère me confiait son désir de retrouvailles.

C'est ainsi que je m'envolais pour Fallen, avec deux buts en tête. Un capturer le criminel recherché, deux retrouver les membres de ma famille maternelle et organiser des retrouvailles avec ma mère. Seulement l’on sait vous et moi que ces objectifs n’ont pu être atteint, puisque l’invasion zombie a eu lieu sur l’île de Fallen. Ce fut donc un aller sans retour pour l’enfer, même si dans cette enfer j’ai retrouvé l’une de mes cousines germaines.

Jour de l’invasion : Mon contact sur l’île