L'ange et le chien de guerre [pv Ashley]

Les temps sont dures en ce moment, on n’en doutera pas. Presque tout était à refaire, ce que l’humanité pensait comme acquit était à regagner à nouveau. La survie était redevenue une priorité majeure. La société n’existait plus. Et même si on s’est préparer au mieux pour éviter ou amoindrir les effets de cette chute civilisationnelle, il y a des choses qu’on ne pouvait pas éviter.

Chris avait tout fait pour que le Bunker reste un maximum indépendant. Mais deux choses poussaient à s’ouvrir aux autres groupes. Pas qu’il y était opposé, juste qu’il fut méfiant. Mais le Bunker ne pouvait pas tout fournir et le militaire voudrait s’assurer qu’au moins leurs voisins ne se montreront pas trop envieux de leur territoire. Des accords devaient être conclus, et étant juste le seul responsable de son groupe, la charge de diplomate lui revenait.

Aujourd’hui la tâche ne sera pas simple car Wilson se voyait à négocier avec un des groupes les moins recommandables. Le mieux proposer était d’établir un lieu de rendez-vous neutre, en dehors du territoire de chacun et que les deux leaders auront le droit d’êtres escorter par un nombre limité d’hommes, quatre maximums. L’endroit était un de ces nombreux bâtiments abandonnés, vestiges d’une société qui s’est effondrer en un rien de temps, et qui avec les années, pourrait devenir une légende. Mais Chris ne pensait pas aux passés et aux mythes, c’était l’avenir qu’il désirait construire en sauvant ce qui reste de l’humanité.

Ses hommes restèrent à l’arrière, n’en laissant que la moitié escorté Chris jusqu’à la salle de réunion. D’ailleurs, que pouvait-bien être cette salle ? Un ancien bureau ? Un commerce ? Ou une de ces boites modernes à la fonction trop avant-gardiste ? Peu importe, cela ne comptait plus aujourd’hui. Chris donc entra sans hésité, le visage ferme, le regard pénétrant. Il n’affichait aucune émotion, aucune crainte, rien du tout quand il aperçu la cheffe des News Angels.

-Ashley Oxton je présume. Bien.

Disait tout simplement Chris en prenant place. Il ne perdait pas de temps en familiarité ou formules d’usages. Il était direct dans sa façon de faire. Surtout il voulait montrer qu’il n’avait pas peur des News Angels qui eux, avaient une bien horrible réputation. Pour l’heure, personne ne semblait avoir encore la puissance nécessaire d’écraser l’autre, alors autant proposer un accord de paix, même si cela risquait d’être que temporaire.

-J’imagine que comme nous, vous ne voulez pas perdre de temps. Alors attaquons le sujet principal de suite si vous voulez bien.

Les deux chefs se rencontrèrent donc. Des gens peu discret, à se demander si cela n’allait pas attirer quelques morts vivants affamés. Enfin, ils ne seront pas le principal problème. La femme devant Chris avait tout de la dégaine de la cheffe de bande dure à cuire. Cheveux court en mode rebelle, mince mais le corps athlétique, le regard menaçant et la tenue de cuir, il ne doutait pas qu’elle serait se battre, qu’utiliser une arme à feu était naturel pour elle. Par contre, Chris ne comprenait pas ce tique chez elle, quand il aperçu du coin de l’œil cette jambe qui tremblait. Cela le mit en garde.

-Je vois, vous n'êtes pas du genre à perdre du temps...
-A moins que vous aimeriez discuter d'autre chose d'aussi important, nous aimons que cet entre vue se termine assez vite et que tout le monde soit content. Répondit Chris avec un ton neutre.
-J’ai un accord simple, ça sera du donnant donnant, pour qu'aucun mort ne soit à regretter, alors qu'êtes-vous prêts à nous échanger ?

Voila le moment où il fallait s’assurer que les deux parties soient d’accord. L’avantage des Sentinelles, étaient les armes et les munitions. Si on parlait de commerce, le militaire se voyait mal d’en donner à un groupe à la réputation aussi inquiétante, et ce serait s’affaiblir pour nourrir le bête. Wilson n’était pas naïf à ce point pour proposer ce genre de marché. Néanmoins, assez observateur, il crut remarquer une étrange réaction chez un des hommes d’Ashley. Il ignorait ce que cela pouvait dire encore. Ses hommes eux, gardaient foies en leur chef, même si certains n’étaient pas rassurer à l’idée de traiter avec les esclavagistes.

-Nous sommes deux groupes très bien organisés, sans doute les plus à même de survivre dans ce monde mort. Le « donnant donnant » le plus judicieux que j’ai à vous offrir est un accord de non agression. On tolère son voisin, on respecte le territoire de l’autre.

Il ne parlait pas de marchandises à offrir, mais d’un accord de paix. Wilson voulait mettre en avant qu’étant deux groupes les mieux armés et craint de la région, un conflit entre eux seraient dévastateur pour chacun. Et que cela pouvait valoir mieux que toutes les marchandises au monde. Mais Chris se préparait qu’Ashley verrait les choses autrement, du moins aurait quelques exigences. Une chose était sûr, ces accords seront tout sauf simples.