- 14 Mars 2016 Cabinet du docteur Blair, Psychologue -

"Alors Hope, commençons."

Ma mère, Eudoria, a eu son premier enfant à l'âge de 16 ans. Puis après quatre autres enfants. Je suis venu au monde le 26 octobre 1995, avec un mois et demi d'avance. Prématurée, j'ai été hospitalisée avec ma mère. Encore heureux, on était toutes les deux en bonne santé. Puis j'ai fait la rencontre de mes frères et sœurs. Abigaïl qui avait 10 ans, Joshua 8 ans, Ethan 5 ans, Charlène 3 ans et Arthur qui avait 1 an et demi.

Bref...

Dès l'âge de 4 ans, je me faisais déjà battre par mon père, il était alcoolique et travaillait dans différents métiers, si on peut appeler ça travailler... Il revenait toujours licencié, avec cette odeur forte, cette odeur que je connaissais que trop bien, et ses cris aussi, sur moi, ma mère, mes sœurs et mes frères, il n'y avait pas une journée ou il ne criait pas, il trouvait toujours une raison pour gueuler.
Il trouvait toujours une raison pour nous battre, moi, ma mère ou mes sœurs, mais il n'a jamais levé la main sur l'un de mes frères, il disait que c'était comme ça. En général, c'est ma mère qui prenait le plus de coups. Mais quand elle n'était pas là, ce qui arrivait souvent due a ses études en phycologie, pour être sexologue.
En l'occurrence, c'était moi qui prenais le plus de coups, car j'étais la plus petite, et aussi parce que je répondais souvent. Je n'avais pas envie de faire comme Abigaïl ou Charlène, il avait le dessus sur elle, mais pas sur moi. Alors il était plus sévère avec moi. Bien qu'Abigaïl s'interposait à chaque fois quand mon père levait la main sur moi.

Puis un jour, ma mère a trouvé le courage et la force d'arrêter, grâce à un homme. Mon beau-père, Joël. C'était un ami de ma tante, il vivait seul avec son fils Christopher qui avait l'âge d'Arthur à peu près. Je n'ai pas grand-chose à dire sur lui, si ce n'est qu'on s'est jamais réellement entendu, il était distant et ne nous parlait presque jamais.

Mon beau-père a fait partie de ma vie, aujourd'hui pour moi, c'est lui mon père. Il est très prévoyant, il se prépare à la guerre nucléaire. On en rigole avec lui, il fait des stocks de nourritures et d'eau qu'on avait interdiction de toucher, de toute façon, c'était cadenassé, encore aujourd'hui il fait ça. Il sais tiré et avait une arme avec lui, bien sur il a son permis. Il apprit à Abigaïl et a Joshua, Ethan et Charlène n'était pas intéressé, Arthur et moi, on avait du mal, on était des gosses après tout. Son fils était comme lui, mais c'était un peu extrême, il était plus parano que prévoyant. Joël connaissait aussi quelques petites techniques de survie, il nous les a appris évidemment, ce n'était pas grand-chose, savoir se servir d'une boussole, se repérer au soleil, faire du feu, des trucs assez simple. Il est malin, et c'est un battant.

On a été vivre chez lui pendant un moment, c'était petit, mais ça n'avait aucune importance car nous étions ensemble. Jusqu'à ce que mes parents trouvent une plus grande maison. Au début, c'était dur, je n'étais pas habitué à avoir un homme qui était comme Joël, il était plus doux, plus généreux, il n'osait pas crier sur nous, mais il se faisait beaucoup envoyé bouler par Josh, Ethan et Charlène, ils l'on jamais vraiment accepté. Mais pour Abigaïl ça lui était égal, pour Arthur, c'était un renouveau et pour moi... Au début, c'était compliqué, j'étais heureuse, mais c'était compliqué.

J'ai beaucoup souffert du manque de repères dans mon enfance. Charlène et moi, on a jamais réussi à s'entendre, c'était une personne égoïste qui n'aimait personne qu'elle-même... Puis un jour à 18 ans elle est partie. Nous l'avons jamais revue. Ethan, Arthur et moi, nous étions inséparables même si Ethan était un peu plus grand, il aimait passer du temps avec nous. Josh et Abi étaient les plus grands, ils ne passaient pas beaucoup de temps avec nous, mais ils veillaient sur nous à leur manière.
En maternelle, j'étais toujours en avance sur les autres enfants. J'ai même fini par sauter une classe, de moyenne à grande section. J'étais donc la plus petite, donc la plus facile à embêter. Les choses, on prit de l'ampleur en CM1 ou le mot harceler ferait partie de mon quotidien.

Puis le trou noir...

Je me souviens de rien jusqu'en 5ème. J'ai fait une amnésie post-traumatique.
À 12 ans, j'ai blessé une élève qui me harcelait, j'ai ressenti tellement de haine, j'avais envie de lui faire payer tout ce qu'ils m'ont fait vivre, je souffrais tellement. Je pense que la mort de mon grand-père a été le déclic, à ce moment-là tout était noir, ça n'allait plus.
Je pense que la mort de mon grand-père a été le déclic, à ce moment-là tout était noir, ça n'allait plus. Elle a changé de collège et moi, j'ai été exclue deux semaines.

Mais j'ai des sortes de flash, comme des souvenirs. Quelques bons souvenirs, comme le couteau Mora que j'ai eu pour mes 9 ans par Joël. Arthur et moi sur l'ancien terrain de foot à faire du vélo et à décoré la cabane dans les arbres. Mais aussi des mauvais... Les six coups de poings dans le ventre, avoir été enfermée dans les toilettes, les insultes, les critiques des professeurs.
Depuis ce jour, j'ai voulu que l'on m'appelle Hope. Plus Ophélia, Hope. Mes frères et sœurs m'appelaient comme ça, ma mère et mon beau-père aussi. Pour eux, c'était un surnom, il arrivait qu'ils m'appellent par mon prénom, c'est normal. Mais mes amis ou les professeurs m'appelaient Hope.
En 4ème donc à l'âge de 13 ans, j'étais devenu très méchante avec les autres, et surtout très méfiants. Et c'est à ce moment-là que j'ai eu un déclic, j'ai donc commencé la boxe. J'étais l'une des meilleurs de ma section, j'avais de l'énergie à revendre et ça m'aidait à me canaliser. Très vite, je suis monté en grade. À l'âge de 14 ans, j'ai été la première débutante à participer à un tournoi junior, je n'ai pas gagné bien sûr, mais j'ai quand même fini 7e sur 24 enfants de mon âge.

Mais dès ma rentrée au lycée, je suis devenu incontrôlable. J'errais le jour, la nuit, je n'allais plus à l'école. Et j'ai très vite rechercher de ce qui avait de plus fascinant en moi, puis j'ai rencontré mes démons. Je ne fumais pas, car ça me rendait malade... Mais j'ai trouvé d'autres moyens.
Vers 16 ans, je me suis complètement perdu. Je ne vivait que la nuit, même Joël ou ma petite maman n'avait plus aucun contrôle sur moi, faute d'efficacité médicale, psychologue, etc...
Quand j'ai commencé à sentir que si je continuai sur ce chemin, je ne reverrai plus jamais la lumière.
J'ai voulu me reprendre, mais il y a eu cette nuit...

"Quelle nuit ?"

La nuit, où j'ai rencontré ce qui va me sauver par la suite.

[Flash-back]

- Août 2012 -

Dans un bar dans la soirée Ophélia et un ami, parle de l'organisation de sa fête d'anniversaire, Ophélia à fêter ses 17 ans la semaine dernière avec sa famille.

"Bah, ça se passe comment ? Bah, ça se passe comme ça peu ce passé en fait. Mais il faut qu'on achète plus de gobelets pour le punch par contre."
Ophélia se gratte la nuque tout en offrant un sourire chaleureux à son ami. Celui-ci hoche la tête après avoir bu une gorgée de son verre.
"Toujours pas besoin d'aide, tu es sûr ?"
Il lui sourit à son tour, Ophélia sourit encore plus et lâche un petit rire poli.
"Non, t'inquiètes pas, j'ai Arthur et Joël qui vont m'aider de toute façon. Même si Joël, il commence à rouiller un peu quand même"
Les deux amis rigole ensemble et alors que l'ami prend la parole, un homme que ne connaît pas Ophélia se présente.
"Tien salut mec ça va ? Tien bah je te présente Hope, c'est une pote, elle est cool." L'homme au cheveux chocolat et au regard sombre regarde attentivement.

( Dès que je l'ai vu, j'ai tout de suite eu un mauvais pressentiment. Je savais que quelque chose allait mal se passer, mais je ne savais pas quoi. Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi je ne suis pas parti immédiatement)

Ophélia ce qui la gêne et elle fini par prendre une gorgée de son verre pour ne pas le regarder. Après que les deux hommes aient fini de discuter l'ami d'Ophélia dit partir, Ophélia est prête à le suivre.
"Non, toi restes, toi, tu t'amuses." Ophélia n'avait pas prévu de rester, mais par politesse elle reste avec l'inconnu. Il s'assoit l'un en face de l'autre.
"On a encore toute la nuit" l'homme expire d'un air gêné en regardant Ophélia dans les yeux.
"'Oui oui, t'inquiète, c'est juste que c'est Max qui voulait sortir moi, je voulais pas à la base, mais je l'ai suivi, je ne sais pas pourquoi. " Ophélia répond vite et sèchement finissant son verre en disant qu'elle a besoin d'aller aux toilettes pardon aux toilettes sous le regard de l'inconnu qui vérifie que la porte se ferme puis il se tourne vers le serveur et demande deux autres boissons. Une fois que les verres ont été servis l'inconnu vérifie que personne ne le regarde pour sortir quelque chose de la poche de sa veste et de verser quelque chose dans le verre d'Ophélia. Il le range vite et Ophélia arrive juste à temps pour ce s'asseoir, elle ne se doute de rien.
"Je me suis permis de te remettre un verre." Ophélia remercie l'inconnu et ils trinquent tous les deux dans leur verre.

[Fin du Flash-back]

- 14 Mars 2016 Cabinet du docteur Blair, Psychologue -

En moins, tant qu'il ne suffit pour le dire je ne contrôlais plus rien, mon corps était lourd, je n'arrivais plus à parler, tout était déformé.
Il a dû trouver une excuse pour me ramener dans la rue et prendre une voiture.
Tout ce dont je me souviens, c'est de vouloir partir, mais pas en avoir le pouvoir. Un taxi, une odeur de vomi, le mien, un trottoir, une maison et une porte qui se ferme avec un bruit de clé.
Pour moi, ce genre d'histoire ne pouvait qu'arriver aux autres ou alors dans les films. Ne pas me souvenir de cette nuit, ne pas savoir ce qui s'est passé, c'est compliqué...

"Et qu'est-ce que vous avez fait, vous avez appelé la police après ?"

La police ? Vous voulez rire ? Qu'est-ce que j'aurais pu leur dire ? J'ai aucun souvenir concret sur le fait que cet homme m'a drogué et m'a abusée.

"Donc cet homme ne vous a pas abusée ?"

Si, mais je l'ai su 9 mois plus tard.
Pendant cette période, j'ai loupé mon bac. Mais je m'étais repris en main, j'étais sur le point de commencer une formation de 9 mois, pour être animatrice dans différentes branches avec les enfants. C'était un métier qui m'intéressait beaucoup donc je me suis dit pourquoi pas tenter le coup.
J'étais avec ma nièce, mon neveu et ma sœur Abigaïl quand c'est arrivé. J'ai accouché à la maison sur le canapé, ma sœur a tout de suite appeler les pompiers, j'ai été transporté à l'hôpital, j'ai été hospitalisé évidemment, j'avais fait un déni de grossesse.
Contrairement aux autres qui pourraient penser que j'allais haïr cet enfant, en fait non, dès que je l'ai vu, c'était mon fils, j'ai eu cet instinct maternel qui était ancré en moi depuis toujours.
Je l'ai appelé Cole. C'était le plus jour de ma vie et c'est aussi à ce moment-là que je me suis vraiment repris en main. J'ai eu mon diplôme, qui était quand même un diplôme de niveau trois, et j'ai travaillé dans un périscolaire qui était juste à côté de l'école de mon fils. J'ai loué un appartement près de mon travail, j'ai eu mon permis, bref en 5 ans, je me suis réparé, je suis maintenant une femme remplie d'espoir. J'ai trouvé mon bonheur, et c'est mon fils et ma famille.
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Je ressors ce carnet pour une raison, pour pouvoir écrire ce qui se passe actuellement et évitée que je devienne folle...

- Le 26 Juin 2016 -

Ça fait un jour, que tout a basculé, on ne sait pas trop ce qui s'est passé des militaires sont venu nous chercher cette nuit et on nous a embarquées. J'ai pas trop compris sur le coup, même Cole qui posai des milliards de questions, quand je suis entré dans le gymnase, j'ai vu ma mère et toute ma famille, j'étais soulagée, mais ça m'inquiétait encore plus.
Des scientifiques m'ont demandé mon nom, mon prénom, celui de mon fils, aussi son âge est le mien. Ils nous ont fait passées des tests, pour savoir si on était "infectés". Je n'ai pas compris sur le coup. Puis ensuite, ils nous ont libérées.
Joël avait à peu près vu de ce qui s'était passé, car Chris, qui avait assisté, a une manifestation sur des SDF tués par la police pour rien. Joël nous a expliqué que c'était un virus, ou quelque chose comme ça. Le gymnase était pratiquement plein, il y avait des militaires à toutes les entrées, des gens portaient des masques et des scientifiques couraient partout. On n'avait pas le droit de sortir, c'était vraiment bizarre. Joël voulait absolument partir et nous emmener avec lui, il disait qu'il ne le sentait pas, que ce n'était pas normal. Et il avait raison parce que dans la nuit, on a entendu des grognements, des cris, des coups de feu. Il y avait trop de perturbation pour que je voie exactement ce qui se passait, mais on a réussi à s'enfuir, enfin sauf Ethan... J'ai voulu le sauver, mais Joël m'a tiré et il m'a dit que ça servait plus à rien. Je ne l'ai pas vu, mais il a souffert, je crois. Maman était dévastée... On était tous dévastés. Puis on est revenu à la maison, pour prendre les provisions de Joël, on est passé par mon appartement pour prendre mes affaires aussi. Puis ensuite, on a roulé, encore et encore. Joël dit qu'il faut trouver un endroit sûr. Maintenant, je comprends mieux pourquoi je me suis fait testé tout à l'heure... C'est l'apocalypse.



- Octobre 2017 -

Maintenant, c'est chacun pour soi, on est coupé du monde, plus de bateaux, plus d'avions, plus d'électricité, plus de moyens de communication, rien...
On a réussi à garder l'entièreté de la famille, on est avec plusieurs personnes dans un camp ça fait à peu près 6-7 mois qu'on l'a trouvé, au début, on voyageait de maison en maison. Joël a dit qu'il fallait toujours bouger, qu'il ne fallait pas rester en place, mais ma mère était fatiguée, les enfants d'Abigaïl et Mia aussi, surtout que Mia venait d'accoucher de sa fille donc il était primordial qu'on se repose un peu, mais je pense qu'on va rester ici pour un moment, enfin, j'espère. Joël est sur ses gardes, maman est exténuée et en dépression depuis la mort d'Ethan, la disparition de Chris n'arrangeant rien a son moral, Arthur est comme Joël maintenant, un vrai survivaliste. Josh se contente de protéger ses jumeaux qui ont maintenant 6 ans, les enfants d'Abigaïl qui ont 12 et 8 ans. Enfin bref, ce n'est pas facile de s'occuper de tout ce petit monde. La fille de Mia a été nommée Rocket. Je trouve ça jolie contrairement au père qui lui n'aime pas du tout.
J'espère qu'on restera ici et que Joël changera d'avis. Pendant cette période, un gars du camp nous a appris à chasser, il y a encore du boulot pour Arthur, mais Joël et moi, on ne s'en sort pas trop mal. Le seul problème, c'est que les armes à feu ce n'est vraiment pas mon fort... Je suis plus douée pour les armes de trait ou blanche.

- Décembre 2017 -

On n'est plus au camp...
Il s'est fait attaquer, c'était un vrai carnage... À ce qu'il paraît, il y a d'autres camps, mais Joël ne veut pas y aller donc on est obligé d'errer dans les villes ou dans la forêt. On a perdu tout le monde... Enfin, j'espère qu'ils ne sont pas morts, il ne reste que Cole, Joël, Arthur, et ma mère. On a tous été séparé lors de l'attaque du camp, ces espèces de mort franchement ça commence à me saouler.
Et moi qui commençais à avoir une vie normale. Il fait très froid, en même temps, on est en décembre, j'espère qu'on va tenir à l'hiver. Joël a l'air de gérer donc ça va aller, il essaye depuis cette nuit de faire du feu, mais bon quand il neige ce n'est pas très facile à en faire, mais il fait tout son possible. Maman est très malade et j'ai peur qu'elle ne tienne pas longtemps. J'espère que Joshua, Mia, Abigaïl et leur enfant vont bien, je ne m'imagine pas les perdre. Dans ma tête se mêlent les rêves et le réel comment trouver la voix ? J'ai plus d'espoir et si c'était trop tard ? Je ne fait que m'accrochée à mes peurs...



- Février 2019 -

Tout s'est enchaîné si vite.
J'ai perdu tout le monde cette fois. Heureusement que Cole est là avec moi, on a réussi à échapper à ses gars, on s'est réfugiés dans une maison en bois dans la forêt, inhabitée qui plus est.
Mais j'ai perdu tout le monde. On avait réussi à faire une espèce de minie forteresse, on pensait vraiment que les murs pouvaient tenir.
Maman est morte l'hiver dernier, elle était à bout de force. Donc il restait que Joël, Arthur moi et Cole. Mais il y a peine une heure, Joël et Arthur ont été enlevé sous mes yeux, j'ai bien failli être enlevé moi aussi, mais j'ai réussi à me faufiler pour me sauver, j'ai pu sortir Cole et prendre le strict minimum pour nous et notre survie. Maintenant, je vais devoir me débrouiller tout seul avec Cole, mère et fils, il n'a que 7 ans, mais je vais lui apprendre à observer et à écouter, je vais lui apprendre à se battre, comme Joël m'a appris. Je suis sûr qu'ils ne sont pas morts, je dois juste bouger, retrouver mon frère et mon père. Je ne veux pas perdre d'autres personnes. Je ferai tout pour garder Cole en sécurité, je ferais confiance à personne, je vais tout faire toute seule.
C'est la dernière fois que j'écris, je vais donner le carnet à Cole, il a besoin de dessiné et de passé le temps.

[Flash-back]

- 7 Avril 2021 -

Ophélia marche depuis bientôt 4 heures, trouver des provisions est devenu rare, très rare… Cole est resté à l'appartement, c'est une zone sûre et il n'ouvrira à personne, il sait quoi faire.
Elle sort de la forêt et là, elle voit une supérette, enfin ! Ophélia espère qu’il y a de l’eau. Avec son arme qu'elle a trouvée, même s'il reste qu'une balle cela reste utile.
Elle entre dans le magasin qui semble vide, elle inspecte chaque recoin et après une analyse de la supérette elle vis plusieurs petites bouteilles d’eau, elle ouvre son sac et commence à les ranger dedans.

« Au secours, il y a quelqu’un ». Ophélia sursaute paniquer d’entendre une voix, une voix d’homme. Elle se retourne brusquement vers les sont d’où provient la voix. Elle commence à se diriger vers là où elle crut entendre la voix.


« Je vous en supplie, je suis blessé, je perds du sang. » Avec le bout de son arme, elle pousse la porte d’où venais, c'est de panique. Quand elle ouvre la porte, elle tombe sur un homme assis par terre, un pistolet à la main. Son autre main tient quelque chose qu’il cache dans son manteau.
« Doucement, pose ton arme. » Sa main tremble quand il voit qu'elle pointe avec panique son arme vers lui.
« Pose d’abord la tienne. » Ophélia répond la voix tremblante. L'homme tremble, mais ne la baisse pas.

« Je te dis de la poser ! » Ordonne la jeune femme. L’homme pose son arme et lève sa main pour faire la paix.
« Voilà, maintenant, à ton tour » Mais Ophélia panique en se demandant ce qu’il y a dans son autre main cacher dans son manteau.

« Je veux voir ton autre main. » L’homme lâche un souffle tremblant.
« Si je bouge celle-là, j’ai peur que mes tripes se rependent pat terre. » Elle panique en pensant à une arme qui pourrait lui ôter la vie et elle hausse le ton.
« Je te dis que j’ai besoin de la voir ! T'as quoi dans la main ?! »
« Rien… Maintenant, pose ton arme. » L’homme bouge la main doucement. Oh non…
« T’as quoi dans la main ?!! » Ophélia crie de paniquer, l'homme déplace sa main, elle voit quelque chose qui brille. Alors, Ophélia appuie sur la gâchette et ferme les yeux. Quand elle les rouvre, elle voit l’homme, les yeux vides et du sang vers là ou elle a tiré. La rousse bouge plus choquée de ce que je viens de faire. Avec le bout de son arme maintenant inoffensif, elle parviens à dégager sa main pour voir ce qu’il avait. Un crucifie. Putain non… Elle aurait dû lui faire confiance, il n'a rien demandé. Elle ne peut même pas détourner le regarde sur l'horreur qu'elle vient de faire. Elle lâche son arme et tombe à genoux. Elle commence à pleurer et à se leurrer pour ce qu'elle vient de faire.

Elle a tué un humain...

- Aujourd'hui en Juillet 2021 -

Pour trouver le courage en moi je dois être la, plus forte pour mon fils. Je vais enfin y arriver et oublier ce que j'étais, le monde est tenace et je lui ferais face pour survivre et protégée mon fils. Je commence à réaliser que tout mes doutes au fond ne sont que des illusions. Je vais y arrivé. Je me tiens sur un nouveau chemin et ces tonnes de questions ne diront pas au fond ce que sera demain. Pour me battre face à se monde et à la solitude. Jamais je ne baisserai les bras, j'ai enfin trouvé le courage de survivre.