«Je suis forte parce que j'ai été faible
Je suis méfiante parce que j'ai été trahie
Je ris parce que j'ai été triste
Je vis au jour le jour parce demain n'est jamais sûr.»
Vous êtes sûr de vouloir vraiment connaître mon histoire ? Parce que en m'écoutant vous risquerez peut-être de vous étouffer. Mais, bon, puisqu'il faut passer par là, je vais donc me lancer. Bien entendu, je vous ai prévenus et si vous écarquillez vos yeux pendant que je parle, ne dites pas que vous n'étiez pas au courant !!!
C'est peut-être la première fois que vous entendriez cela, mais je vous assure que c'est réellement mon point de vue. A vrai dire contrairement a vous, ses Zombies m'ont sauver la vie en quelque sorte. Ils ont fait ce que jamais je n'aurais oser faire sans leur intervention, ils m'ont tout simplement donner la liberté, celle que je n'avais jamais eus.
Je vous imagine me demander comment est-ce que c'est possible que ses horribles créatures que ses monstres ont pu faire cela pour une de leur futur victime. Je devine bien, que j'aurais pu être l'une de leur proie également, mais je pense que pour une fois, le destin m'a donner la possibilité de montrer qu'il existe un autre monde que celui que j'ai connus. Certes, il n'est pas parfait. Mais nettement meilleur.
Pour commencer, je n'ai jamais été désirée. Ni par ma mère et encore moins par l'homme qui habitait avec ma mère. Je suis née suite a un viol. Ma mère a tout fait pour que je ne pointe pas le bout de mon nez et quand je vous dis tout, c'est vraiment tout. Je pense que votre imagination est assez grande pour comprendre largement ce que cela veux dire, mais malgré tout, je suis finalement arriver. Au désespoir de ses deux là. Je sais vous vous demander certainement pour quelle raison m'ont-ils garder s'ils ne voulais pas de moi, mais je pense que vous trouverez bien vite la réponse dans se que je vais continuer a vous conter...
Tout d'abord, je pense que c'est bien de vous expliqué pour quelle raison ai-je pour prénom une simple lettre de l'alphabet. Elle ne voulait rien savoir à mon propos, mais puisqu'elle était bien obligée de m'en donner un, elle a certainement donnée la première chose qui lui est passée par la tête. Je m'appelle Z, dans un sens ce n'est pas si mal, c'est bien mieux tout de même que Whisky, parce que la connaissant, elle en aurait été bien capable.
J'ai toujours aimé ma mère, bien qu'elle n'en eût cure de mes sentiments. Les relations entre moi et mon beau-père n'était pas bien meilleure que celle que j'avais avec elle. Aucun des deux ne m'aimait et je dois dire qu'ils ne rataient jamais une occasion pour me le faire comprendre. Je ne sais pas très bien comment j'ai survécu étant bébé. Cela remonte à tellement loin que je ne peux, hélas, pas vous dire avec certitude, comment se sont-ils occupés de moi jusqu’à ce que j'ai l'âge de parler et marcher.
Je peux seulement vous parler de ce qui sait passer ensuite, dès que j'ai pu me débrouiller toute seule. Parce que, je n'avais personne pour me guider dans la vie. Bien que j'allasse à l'école, encore heureusement que j'avais cela. Alors que pour certaines l'école était un endroit à éviter, pour m’a part, c'était l'endroit où j'allais me réfugier.
C'était en quelque sorte mon jardin secret où parfois à l’abri des regards, je laissais aller mon chagrin. C'est là aussi que j'ai l'ai rencontré, mon ange gardien , celui qui me surnomma Luciole. Je ne vais pas encore vous parler de lui, mais cela viendra. Pour comprendre exactement ce que j'ai vécu, il faut que je vous dise tout étape par étape.
J'étais en quelque sorte un esclave, dès que je rentrais de l'école. Pendant que ceux de mon âge s'amusaient dans les rues ou sur leurs consoles, moi; je rangeais la maison. Je n’aurai jamais à comprendre comment est-ce qu'ils arrivaient à mettre autant de désordre. Le fait était que je n'avais pas le choix, si je voulais garder mon refuge. Une fois, le ménage fait, c'était au tour de préparer le repas. Puis, ensuite, une assiette a la main, je me dirigeais vers ma chambre. Si toutefois, on pouvait appeler cela une chambre. Une simple pièce avait un petit bureau et un évier que j'utilisais pour faire ma toilette. Si eux avaient droit au repas chaud, ce n'était pas mon cas. Moi; c'était sandwich et l'eau du robinet.
Je ne me suis jamais plein de cette vie, je pense que j'avais bien trop peur pour dire quoi que ce soit. J'ai bien vite compris qu'il y avait différentes réactions quand on a peur. Celle que l'on a l'habitude de faire, la fuite , la paralysie et la plus rare c'est l'affrontement. Vous avez compris l’affronter d'une certaine façon ma vie, mon destin. Peut-être était-ce un mélange entre la paralysie et l'affrontement tout compte fait. Or, je ne pourrai vous le dire avec conviction ma réaction.
C'est compliqué à expliquer, simplement , je n'avais pas la possibilité de prendre la fuite et si toutefois, j'avais eu l'idée de le faire, ma vie aurait certainement été bien pire qu'elle l'était déjà. Mon beau-père était un homme qui inspirait la peur. Il fessait parti de la mafia sicilienne. Pour tout dire, même, la police, les services sociaux et j'en passe en avais peur. Ce qui revenait à dire que personne n’osait faire quoi que ce soit contre lui. Dans un sens, pour leurs survies, ils n'avaient pas d'autre choix que le laisser faire ce qu'il voulait. C'est incroyable n'est-ce pas, c'est comme vivre dans un monde d'aveugles.
Au bien sûr ne croyais pas qu'ils n'y avaient personne pour essayer de réagir, malheureusement cela leur coûtait cher. On n'attaque pas un membre de la mafia, notamment quand il est le chef. En réfléchissant tant que je laissais faire les choses, j'avais d'une certaine façon une petite liberté que rêvé de plus quand on n'a pas la liberté de choisir. on prend donc, ce que l'ont peu.
Le pire, c'est que plus, je grandissais et plus la souffrance augmentait avec. Pour tout dire, cela a dégénéré avec cet homme quand j'ai commencé à avoir des formes. J'aurais bien voulu le cacher.
La première fois, je m'en souviens encore comme-ci c'était hier. Je venais d'avoir quinze ans. Il est entré dans ma chambre, j'ai compris son intention. J'ai voulu me défendre, c'est là qu'il m'a roulé de coups. J'aurais tellement voulu qu'il me tue ce jour-là. Ce ne fut pas le cas. Une fois bien affaibli, il me prit de force. J'ai laissé aller mes larmes couler toute la nuit, j'ai pleuré en silence. Et les nuits suivantes ce fut toujours la même visite. Il me viola encore et encore. Je ne sais plus combien de fois.
Je n'avais plus que l'école pour m'évader et ne pas penser à tout cela. Je me réfugier souvent dans mes livres. N’osant parler à personne. J'étais comme une solitaire. Certaines élèves avaient même peur de me côtoyer à cause de la réputation de mon beau-père. D'autres étaient prêts à me faire payer ce qu'ils leur fessaient vivre.
C'est ainsi qu'un jour, il arriva dans ma vie. Mon protecteur. J'étais en quatrième, j'étais assise sur mon banc et je terminais mon devoir. Contrairement aux autres élèves, j'avais envie de rester encore un peu. La raison était qu'à chaque fois que mes pas me conduisaient vers ma demeure, la peur m'habitait et je ne pouvais rien, y faire. C'était mon professeur, pour être exacte notre titulaire. Il avait déjà essayé de me parler plus d'une fois ou encore même entrer en contact avec ma famille, je devrais plutôt dire ce qui me servait de famille. Mais, rien pas un seul mot, ni message. Pour mon par, j'évitais tout contact; d'abord à cause des élèves. Ho pas ceux qui m'évitaient, plutôt ceux qui voulaient me faire payer ce que l'homme qui me servait de beau-père leur avait fait et fut le peux d’intérêt qu'ils me portaient, vous deviner vite la raison de leur silence.
Je venais de finir mon devoir et je m’apprêtais à sortir quand il m’attrapa par le bras. Ce n'était pas fait par méchanceté, non, je pense qu'il voulait simplement comprendre pourquoi mes fichues parents ne répondaient pas à ses appelles. Bien sûr, je connaissais la réponse, ce n'était pas son cas. Il fut surpris de m'entendre hurler de douleur au moment même ou sa main venait de toucher mon bras. Je n'eus pas le temps de lui expliquer qu'il avait déjà compris. Contrairement aux autres, sans vraiment comprendre se qui me prit, mais je me laissai aller et lui raconta tout. Je le fis écarquiller les yeux d'horreur à mes dires. Jamais, je n'avais pu imaginer que me confier à quelqu'un de la sorte pouvais faire autant de bien. Depuis, ce jour, j'avais un ami précieux devant qui je pouvais verser des larmes sans ressentir de crainte.
Puis, un jour ce qui devait arriver, arriva. Je tombai enceinte. Dès que mon beau-père le savait, étrangement, il ne me rendait plus visite la nuit et même les coups avaient diminué, ce n'était pas le cas de ma mère bien entendu. Elle de son coté, cela empira, elle se mit à m'insulter en plus de tout le reste. Ce n'était pas juste, c'est vrai. C'était seulement ma vie. Encore une fois, je me réfugiai dans les bras de mon bienfaiteur qui me réconforta comme il pouvait.
Un jour, alors que j'étais dans ma chambre, j'entendis quelqu'un descendre l'escalier. J'avais cru un instant qu'il était de retour. Mon coeur se mit à battre si fort que pendant quelque secondes, j'avais l'impression que c'était ma chambre qui possédait un cœur. À ma grande surprise, ce n'était pas lui. Mais, plutôt ma mère, je n'ai pas tout de suite compris ce qu'elle me voulait. Il ne m'a pas fallut longtemps pour appréhender ce qu'elle était venue faire et malgré le fait d'avoir agi assez vite le couteau qu'elle avait à la main atteint sa cible si fort que cela me paralysa de douleur, jusqu'à l'évanouissement.
Je ne sais pas combien de temps, j'étais restée inconsciente. Tout ce que je sais pu comprendre, c'est qu'elle avait voulu tuer mon bébé. Pourquoi ? Je dois dire que je n'en savais rien et j'ai bien peur de ne jamais connaître la réponse. Peu importe, parce que le mal était fait. J'avais du mal à me lever, la douleur était si intense que j'avais l'impression d'être enfermé entre deux étaux. Je finis cependant de réussir à ramper jusqu'à mon lit. La chambre était inondée de mon sang et mon bébé se trouvait jeter dans un coin comme s'il était un morceau de chiffon sans importance. Pour la première fois de ma vie, je me mis à hurler. Est-ce qu'ils m'avaient entendu ? Je n'en avais aucune idée, mais aucun d'eux ne vint voir ce que j'avais. À croire qu'ils s'en fichaient quoique je l'aie bien compris déjà. Je me soignai comme je pouvais et avec ce que j'avais sous la main. C'est-à-dire avec mon drap que je déchirai en plusieurs morceaux. Je nettoyai ma plaie avec l'eau du robinet, bien que j'eusse du mal à y arriver, ensuite, je pris un morceau du drap que j'utilisai comme compresse et l'autre morceau que j'utilisai pour attacher. Ce n'était pas parfait, mais mieux que rien.
Ma nuit ne se passa pas bien, vous devez certainement bien vous en doutez. Cependant, la nuit m'avait permis de prendre un peu de force. J'avais du mal a marcher, mais je ne voulais pas rester dans cette maison. J'avais besoin d’évasion. La douleur était toujours permanente, mais je m'en fichait. Je finis par utiliser le reste de mon draps pour couvrir le corps de mon ange avant de m'en allez pour l'école.
Je pensais pouvoir tenir le coup, ce ne fut pas le cas. Je venais d'entrer en classe. Heureusement qu'il n'y avait pas encore d’élève, parce que je ne sais pas ce qui se serait passé si cela avait été le cas. Il me fit arriver et sans savoir comment il avait compris que quelque chose n'allait pas. Parce que, je sentis ses bras me porter avant même que je touche le sol. Encore, une fois, je ne sais pas combien de temps, je suis resté ainsi. Quand, je me suis réveillé, je me trouvais dans un lit et lui se trouvais à mes côtés. Il m'a souri et a fini par me demander de lui expliquer ce qui m'était arrivé avant qu'il m'explique lui-même la situation. Je venais d'apprendre en meme temps que plus jamais je ne pourrais avoir d'enfant. Encore, une chose que l'on m'enlevait. C'est à ce moment, là aussi qu'il avait décidé de faire quelque chose pour que mes bourreaux cessés de me prendre pour leur souffre-douleur. Vous devinez que cela ne sait pas bien passer. Il a disparu de ma vie ou plutôt, il a dû quitter son travail. De mon côté, dès mon retour l'enfer avait repris de plus belle. Par contre, ce que j'ai bien caché pour moi et gardé secret jusqu'à maintenant c'est qu'avant qu'il parte, il m'offrit un ordinateur avec connexion Wi-Fi, que je dissimulais dans ma chambre. Tant que je me laissais faire, j'avais toujours une petite part de liberté. C'est ce qui me permit de tenir le coup, je continuais mes études, la souffrance avec. Mes nuits après les passages de mon bourreau, je les passais avec lui sur le net; je me confiais encore et encore, lui il me soutenait avec le peu qu'il pouvait.
Vous savez maintenant ce que j'ai enduré, mais que j'ai réussi à affronter Grâce à celui qui m'écoutait les nuits et qui me soutenait malgré la distance qui nous séparait.
Tout a continué ainsi, jusqu'à une nuit un homme enragé se mettes en tembouriner sur la porte de la maison. Mon beau pere en colére, l'ouvrir sans prendre garde au danger et il se jetta sur lui, ma mére qui voulu defendre son maris se jetta sur le fou et se fit devorer devant mes yeux. Moi, je suis resté là, immobile attendant ma mort. Elle n'est jamais venue. Je ne sais pas ce qui sait passer entre temps, je ne m'en souviens plus. Tout ce que je sais c'est qu'un groupe de personne passant par là m'ont pris au passage pour me conduire en sécurité la où ils avaient établi leur groupe. J'étais comme un pantin qui ne comprenait pas vraiment ce que venait de m'arrivait.
Maintenant, je respire enfin...